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PHOTOS ENTENTE SPORTIVE SAINT-MARTORY - SALIES DU SALAT

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L'ASCENSION DE LA RHUNE PAR L'ENTENTE SAINT-MARTORY SALIES DU SALAT

Le 10/02/2017

Ascention en cours, le Petit Train a pris de l'avance. Début de l'ascension avec le départ du Petit Train Préparation au départ Arrivée des grimpeurs au col de ST IGNACE Christian, Luc et  John dégustant un "MOSCATEL" bien mérité

Ascention en cours, le Petit Train a pris de l'avance.
Ascention en cours, le Petit Train a pris de l'avance. 
Quelques photos de cette journée entre préparation, ascension et détente au sommet.

 

UN DEFENSEUR DE L'ENTENTE SPORTIVE SAINT-MARTORY-SALIES DU SALAT

Le 10/02/2017

GERARD, une attitude de défenseur
GERARD, une attitude de défenseur 
Voici  GERARD en cours de rencontre.

 

IL ETAIT UNE FOIS Robert KEULEYAN

Le 09/02/2017

image: http://ligue-midi-pyrenees-foot.fff.fr/common/ligue/bib_img/thumbs/pages/435x239/2134946.jpg

Photo ladepeche.fr
 

Mardi 05 mai 2015 - 16h01

Actuligue : Les gens d'ici

Il était une fois, Robert KEULEYAN

 

 Depuis 1998, on ne voit plus sa silhouette familière, on n'entend plus sa voix, au bord du terrain, ou dans les coursives du collège des Trois-Vallées. Robert Keuleyan a tiré sa révérence, en 1998, après de très bons et loyaux services aux autres. Mais il a profondément marqué tous ceux qui l'ont côtoyé et connu.

 

 

Il y a à peine plus de six kilomètres entre Saint-Martory et Salies-du-Salat mais Robert Keuleyan ne les compte plus depuis longtemps. Il connaît chaque gravillon de cette route comme il connaît, par coeur, chacun des élèves et des joueurs qui ont eu la chance de l'avoir, comme professeur, comme entraîneur, pendant plus de trente ans. Ces générations entières ne l'ont pas oublié. Elles ne le pourront jamais.

 

- Robert, où avez-vous commencé à jouer au football ?

« A l'école, à Saint-Martory, où je suis né au milieu des années trente. Je suis le fils d'un émigré arménien, mort pour la France en mai 1940. Entre le génocide arménien, qui nous a fait fuir en bateau, par la Grèce puis Marseille, et la deuxième guerre mondiale, ma famille a payé un lourd tribut. J'ai une vénération pour tous mes profs d'éducation physique et sportive, qui m'ont donné l'envie de l'activité physique et du football, au lycée de Saint-Gaudens, où j'étais pensionnaire.  J'étais arrière latéral ou milieu défensif, mais je ne me cantonnais pas à la défense. Je jouais en junior à l'US Saint-Gaudens, et nos matches ne se jouaient que toutes les deux semaines, le dimanche où nous ne rentrions pas à la maison».

 

- Ce qui vous caractérise, c'est votre volonté de transmettre, d'expliquer, de tirer le meilleur d'autrui. D'où vous est venue cette envie?

« Comme celle d'un toubib qui sent l'envie de guérir. Au lycée, j'avais une vénération pour trois professeurs, un de français et de latin qui m'a donné l'amour des mots, un d'espagnol qui m'a appris à parler cette langue quand, en anglais, nous n'avions que des mots et leur traduction, et un de sciences naturelles, qui m'a expliqué le monde, la nature. La philosophie m'a aussi fait réfléchir sur la religion, l'au-delà ou l'amour du genre humain. Dès la fin de mes études, je savais ce que je ferai. Ce que j'ai toujours voulu transmettre, c'est le respect d'autrui, la considération des autres, la tolérance, la laïcité, et les explications. Que ce soit en enseignant ou en entraînant. Parce que je crois aux valeurs humaines, malgré les déboires ou les trahisons ».

 

- Malgré de nombreuses sollicitations, vous n'avez jamais voulu quitter le football-études du collège de Salies-du-Salat, ni l'entente Saint-Martory-Salies que vous avez créée. Pourquoi ?

«Parce que j'ai toujours pensé que c'était ici que je serai le plus efficace, que je pouvais transmettre le plus aux individus, que je pouvais donner le plus aux autres. J'étais la semaine au travail et le dimanche au foot, comme beaucoup d'autres. Mais que ce soit au collège ou au club, c'était le football et rien que le football. Tout ce qui en fait un sport d'abord collectif, d'abord l'occupation du terrain, en longueur et en largeur, puis si j'ai le ballon ou pas, etc. Et ça, c'était su par coeur et bien appliqué ! Ensuite, il y a le fair-play, le respect des autres et d'abord des arbitres.

 

- De 1963 à 1997, le temps ne vous a pas paru long ?

« La classe football m'a permis tous les ans de refaire l'équipe. Ce n'était donc jamais ennuyeux, ni au collège, ni au club, puisque les joueurs du clubs étaient pour la plupart ceux du collège. En septembre 1963, j'ai été muté comme professeur d'EPS au collège de Salies, et les dirigeants du club de Saint-Martory m'ont demandé de m'occuper de ceux qu'on appelait alors les minimes et les cadets, une équipe dans chaque catégorie. Je me souviens que la première année, nous sommes arrivés en finale régionale minimes, battus par Castres. C'est la seule fois de ma vie où j'ai fait jouer un excellent joueur, mais qui était malade ce jour-là. C'était Jean-Michel Bénézet… Et près de quarante ans après, j'ai su qu'ils avaient triché sur les âges... »

 

- De nombreux professionnels sont issus du collège de Salies ou de l'entente Saint-Martory-Salies. Qu'avaient-ils en commun ?

«Des qualités naturelles au dessus de la moyenne. Et des qualités morales supérieures, dans l'envie, la détermination, l'hygiène de vie. Et aussi une capacité de réflexion très développée. Car pour réussir au plus haut niveau, il faut la tête et les jambes ».

 

- Pourquoi avoir créé en 1968 l'entente Saint-Martory-Salies ?

« Au sortir des événements de mai 1968, et dans l'idée que ce serait un carrefour de rencontres où l'encadrement technique aurait le rôle le plus important. Mais pour que ça marche, le sens de la responsabilité de chacun était primordial. On savait pourquoi on signait à l'entente. Etaient indispensables le respect des fondamentaux du collectif, le respect des autres, la défense du fair play et la mise au service de l'équipe des qualités individuelles. Les joueurs venaient chez nous par choix personnel, pour vivre une aventure humaine, sociale et sportive. Et tous ont été marqués par leur passage à l'entente, le dialogue et la tolérance, et les exigences physique et morale que nous mettions en avant. Nous sommes même montés en Division IV en 1978. Mais, au fil du temps, faute de moyens, et malgré le soutien des deux municipalités, nous avons dû réduire nos ambi- tions ».

 

- En 1980, vous êtes partie prenante dans la création de la classe football-études du collège de Salies. Qu'en avez-vous retiré ?

« Dans les années soixante, l'Inspecteur départemental de la Haute-Garonne me dit qu'on va faire de l'éducation physique et sportive une matière pleine et entière. Je suis allé me former pendant une année au CREPS de Lespinet à Toulouse, où j'ai eu le privilège de rencontrer Daniel Broca, qui m'a ensuite fait passer mon BE1 avec Louis Brunet, à la Ligue. Georges Boulogne m'a, lui, fait passer mon BE2, le DEF, en 1969, et j'ai aussi connu des gens formidables à l'UFOLEP, dont Joseph Mercier.

A Salies donc, la vocation sportive du collège était affirmée, et l'EPS dispensée à tous les élèves, dont certains sont connus, comme Jean-Marc Ferratge ou Patrick Feuillerat en football, Albert Cigagna, William Servat ou Hervé Manent en rugby. En 1980, grâce au soutien du chef d'établissement de l'époque, Jacques Gouze, nous démarrons la classe football, dont l'entente Saint-Martory-Salies est le support indispensable : l'enseignement spécifique du football et la formation des jeunes élèves sont reconnus comme matières pleines et entières. Aujourd'hui, cette structure existe encore…

 

J'ai coutume de me servir d'une citation d'Héraclite, un philosophe grec : « toujours le même fleuve qui coule, jamais la même eau qui passe ». Chaque élève, quels que furent sa valeur et son niveau, a eu la même considération et le même respect, a reçu les mêmes principes de vie, sans cesse re-expliqués, et tous ont quitté le collège en étant heureux, même s'ils ne sont pas devenus pros, ce qui était leur rêve en entrant ».

 

- Vous avez reçu à deux reprises le prix national du fair-play. C'est une fierté, non ?

«Bien sûr. Nous l'avons reçu en 1973 avec l'Entente Saint-Martory-Salies, et je l'ai eu, à titre individuel, vingt ans plus tard, en 1993. Je l'ai déjà dit, j'ai appliqué au quotidien un code déontologique du sport, impliquant d'être loyal, de respecter les règles du jeu, ses adversaires et toutes les décisions de l'arbitre, de refuser toute forme de violence et de tricherie. Cette distinction (NDLR : décernée par l'Association Française pour un sport sans violence et pour le fair-play, sous l'égide du Comité National Olympique et Sportif Français), est à mes yeux la plus importante qu'on puisse avoir. Sauf si le prix Amour existait !

 

 Patrick Boudreault


En savoir plus sur http://ligue-midi-pyrenees-foot.fff.fr/cg/6500//www/actualite/2134946.shtml#YZ4SfGkKSpiXjAE9.99

 

UN GARDIEN DE BUT DE L'ENTENTE SAINT-MARTORY-SALIES DU SALAT

Le 07/02/2017

ROBERT à la relance ROBERT  à la parade !!!!!

ROBERT à la relance
ROBERT à la relance 
ROBERT en situation de jeu !!!!

 

ILS ETAIENT POUSSINS

Le 06/02/2017

ILS ETAIENT "POUSSINS"
ILS ETAIENT "POUSSINS" 
Une équipe de "POUSSINS" de l'ENTENTE SPORTIVE.

 

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